Ces situations concernent des groupes d’habitant·e·s, mais aussi des partenaires professionnels, des structures qui sont protagonistes sur des espaces publics et/ou privés. Elles s’inscrivent dans une triple dimension :
- Une dimension préventive : comme un nouvel espace de parole sur le vivre-ensemble, pour favoriser l’inter connaissance et la conscience collective, en facilitant les échanges et dissipant les malentendus à la source.
Cela peut se traduire par un accompagnement des instances de décision des copropriétés, la création d’espaces de parole entre les locataires et les propriétaires occupant·e·s, les habitant·e·s et le syndic. Mais aussi sur des problématiques liées à des usages commun (entre copropriétés, collectifs gérés par des bailleurs sociaux, le domaine public…).
- Une dimension « projet » : pour permettre une prise de conscience du statut d’habitant·e « citoyen·ne » et la participation à un « tout » (prise de conscience collective en passant par une écoute du besoin individuel) ; pour favoriser des décisions pour l’avancée d’un projet dans le respect des rôles de chacun·e des acteur·rice·s selon sa place (copropriétaires occupant·e·s ou bailleurs, locataires, syndic et conseil syndical, entreprises de travaux, professionnel·le·s/agents concerné·e·s par ces problématiques).
Cela peut se formaliser par un accompagnement lors de projets (travaux par exemple) concernant un collectif.
- Une dimension curative pour désamorcer les conflits avérés qui affectent un ou des collectifs, en offrant un espace neutre et à distance pour tous les acteur·rices·s. Les objectifs sont de
- Permettre l’écoute réciproque de chacune des parties et le dialogue
- Accompagner les personnes à rechercher des solutions qui correspondent aux besoins de chacun·e
- Imaginer, à nouveau, une cohabitation apaisée.
Cela de traduit par des rencontres de médiation collectives impliquant les habitant·e·s et autres acteur·rice·s concerné·e·s.
Chaque médiation collective est singulière et se construit en partenariat avec la structure/la personne qui va en faire la demande (le mandant).
La place de la médiation collective dans le champ institutionnel, sans prendre la place des autorités, est celle qui s’autorise pendant un temps, un pas de côté .